L’OIBT conseille Madagascar concernant le plan relatif aux stocks de bois précieux

Un Atelier co-organisé par l’OIBT qui vient de se tenir à  Madagascar a lancé un processus destiné à traiter les stocks d’essences précieuses de Madagascar qui sont inscrites à l’annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces menacées de faune et de flore sauvages.
 
L’Atelier de discussion sur la mise en œuvre du Plan d’utilisation («Business Plan») de Madagascar destiné à sécuriser et à éliminer ses stocks de bois de rose et autres essences précieuses s’est déroulé à Antananarivo, la capitale du pays, du 19 au 21 juin 2018. Co-organisé par le Gouvernement de Madagascar (Ministère de l’environnement, de l’écologie et des forêts) et l’OIBT, il a réuni plus de trente parties prenantes émanant du Gouvernement de Madagascar, des gouvernements des pays bailleurs de fonds/importateurs, de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire et d’organisations internationales dans le but de contribuer des apports à un business plan visant à gérer ces stocks. Le Gouvernement de Madagascar soumettra son business plan en octobre, lors de la 70^e réunion du Comité permanent de la CITES.
 
Les populations de bois de rose et d’ébène présentes à Madagascar ont été inscrites à l’annexe II de la CITES en 2013. Ces essences font l’objet d’une interdiction d’exportation en raison des difficultés que rencontre ce pays  à appliquer les dispositions relatives à leur inscription à la CITES, y compris celle requérant qu’une solution soit trouvée pour les importants stocks de ces bois, qui ont été accumulés pour la plupart en marge du contrôle de l’État.
 
L’ordre du jour de l’Atelier et les présentations sont disponibles ici. Le rapport sur l’Atelier sera mis en ligne dès que possible.
 
Le business plan révisé sera mis en ligne en temps voulu sur: www.cites.org.