OIBT-CITES: la coopération sur les essences inscrites devrait être poursuivie, dit la Directrice exécutive

1er mars 2024

Des travaux d’inventaire de l’acajou sont menés sur site au Pérou. Photo: L. Rios/CANDES

1er mars 2024: La coopération entre l’OIBT et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a considérablement aidé les pays à appliquer la réglementation régissant les essences tropicales inscrites à la CITES et devrait être poursuivie, a indiqué la Directrice exécutive de l’OIBT, Sheam Satkuru, durant la 6e session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement.

Mme Satkuru s’est exprimée lors d’une manifestation parallèle organisée par la CITES dans le but d’explorer les liens entre la gestion durable des forêts et les dispositions de la CITES au niveau national, à laquelle la Directrice exécutive a participé en ligne depuis le siège de l’OIBT à Yokohama (Japon).

«L’OIBT et la CITES ont une longue expérience de travailler productivement de concert, qui remonte au début des années 90» a observé Mme Satkuru. «C’est à cette date qu’ont débuté les discussions sur l’inscription de l’acajou à l’annexe II et nos travaux menés en collaboration ont été essentiels pour aider les pays tropicaux à appliquer les dispositions connexes à l’inscription de l’acajou mais aussi d’essences néotropicales.»

Dans sa présentation, Mme Satkuru a mis en exergue les réalisations du Programme OIBT-CITES pour l’application de la liste CITES des espèces d’arbres tropicaux (2007-2016) et celles de celui qui lui a succédé, le Programme CITES sur les espèces d’arbres (2017-2022). On citera notamment à cet égard la réalisation d’inventaires des ressources; l’élaboration de dispositifs réglementaires d’un bon rapport coût-efficacité relatives aux essences en danger d’extinction ou menacées; le développement de lignes directrices et d’études de cas sur les avis de commerce non préjudiciable et la fixation de quotas d’exportation; l’organisation de réunions régionales; et le développement extensif des capacités dans les pays du monde tropical y participant.

«Nos pays membres ont à plusieurs reprises salué l’efficacité et l’efficience des travaux collaboratifs de l’OIBT avec la CITES, et ils estiment qu’elles constituent un aspect indispensable des efforts destinés à assurer le caractère légal et durable du commerce des essences à bois tropicales inscrites à la CITES», a ajouté Mme Satkuru.

«La nécessité de ces travaux ne fera que croître au fur et à mesure du nombre grandissant d’essences qui seront inscrites à la CITES. L’OIBT se réjouit donc, avec l’aimable soutien des donateurs, de poursuivre à l’avenir sa collaboration fructueuse avec la CITES.»

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ODD connexes

Les travaux de terrain menés dans le cadre de la collaboration de longue date entre l’OIBT et la CITES ont permis de renforcer in extenso les capacités permettant d’appliquer en région tropicale la réglementation connexe aux annexes de la CITES, laquelle a pour but d’assurer un commerce international dans le respect de la légalité et des pratiques durables.
Remédier à l’appauvrissement de la biodiversité peut contribuer à atténuer le changement climatique et à améliorer les moyens d’existence, des objectifs qui sont au cœur tant de l’OIBT que de la CITES.

L’OIBT et la CITES ont noué de longue date un partenariat destiné à accompagner les pays dans l’application des dispositions régissant les essences à bois inscrites aux annexes de la CITES.