L’OIBT et des partenaires créent une nouvelle page Wikipédia sur l’exploitation à faible impact
3 juillet 2025, Yokohama

Une entreprise d’exploitation forestière dans le Kalimantan oriental (Indonésie). Photo: Intu Boedhihartono
L’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) a dirigé le recueil des informations pertinentes relatives à l’exploitation à faible impact (EFI) et au rôle qu’elle joue en matière de gestion durable des forêts (GDF), lesquelles sont aujourd’hui réunies dans un article de Wikipédia, l’encyclopédie gratuite en ligne.
Cet article explique de manière concise comment l’EFI fait intervenir l’exploitation sélective en forêt naturelle, qui est mise en œuvre par des ouvriers qualifiés suivant un plan d’aménagement détaillé, ce afin de réduire au maximum les dommages à la forêt et le risque pour les ouvriers tout en conservant les forêts pour l’avenir.
Divers chapitres détaillent comment l’EFI est apparue en réponse à l’exploitation mécanisée, une pratique non durable, avec notamment la série de pratiques à faible impact qu’elle comporte; son adaptation en fonction de telle ou telle région; ses potentiels avantages en termes d’écologie et de biodiversité forestières ou encore de captage du carbone; et ses implications pour les opérateurs de l’ensemble de la filière forêt-bois.
Si des pays tropicaux, dont le Gabon, le Guyana, l’Indonésie, la Malaisie ou encore la République du Congo ont certes adopté l’EFI, les contraintes économiques, sa faible application dans le pays et l’influence persistante des normes de l’exploitation forestière conventionnelle constituent autant d’obstacles à ce qu’elle soit adoptée de manière plus large, note l’article.
Les organisations qui ont contribué à mettre au point l’EFI et à la promouvoir, à savoir l’OIBT, l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Tropical Forest Foundation (TFF) sont présentées dans le dernier chapitre.
La Directrice exécutive de l’OIBT, Sheam Satkuru, a exprimé sa gratitude envers les partenaires qui ont participé à cette initiative commune. «Prélever des grumes demeure une question délicate et souvent mal interprétée», a-t-elle observé. «C’est pour cette raison que l’OIBT a à cœur de mettre à disposition des informations scientifiquement établies sur les pratiques de l’exploitation forestière durable. Nous oeuvrons ainsi de concert avec nos partenaires pour mieux sensibiliser et promouvoir un dialogue éclairé avec l’opinion ainsi que les meilleures pratiques.»
Pour consulter l’article, cliquez ici (en anglais)