L’OIBT et des organismes gouvernementaux japonais organisent un séminaire sur l’activation de la REDD+ en 2020

2020/01/21

Les orateurs et animateurs du «Séminaire sur l’activation de la REDD+ en 2020», qui s’est tenu à Tokyo en janvier dernier. Photo: FFPRI

L’Institut japonais de recherche sur la foresterie et les produits forestiers (FFPRI), l’Agence japonaise de coopération internationale, la Plateforme japonaise public-privé pour la REDD+ et l’OIBT ont conjointement organisé à Tokyo le 21 janvier dernier un séminaire destiné à explorer les opportunités actuelles et futures qu’offre la REDD+, dont celles du secteur privé en appui à des activités de niveau national. Ont ainsi été passés en revue les expériences menées en matière de REDD+ au cours de la décennie passée; les outils, les lignes directrices et les technologies; ainsi que les résultats d’une sélection de projets financés par le Gouvernement du Japon.

Dans son allocution d’ouverture, le Directeur exécutif de l’OIBT, M. Gerhard Dieterle, a observé que le Rapport spécial sur le changement climatique et les terres émergées publié en 2019 par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) accordait une importance considérable au rôle des forêts productives ainsi qu’aux chaînes d’approvisionnement légales et durables.

«Les produits forestiers ont des répercussions importantes sur l’atténuation du climat de par leur effet de substitution. Il nous faut donc adopter des approches qui aillent au-delà des forêts pour inclure l’intégralité de la chaîne de valeur et de la chaîne d’approvisionnement, depuis l’arbre jusqu’au marché», a expliqué M. Dieterle.

M. Dieterle a informé les participants que, à sa 55e session tenue en décembre 2019 à Lomé, au Togo, le Conseil international des bois tropicaux avait acté le fait que la lutte contre le changement climatique ne pourrait être remportée sans s’attaquer aux besoins en développement de populations en rapide essor dans le monde tropical. Le Conseil a approuvé la mise en œuvre à titre pilote une nouvelle démarche programmatique visant à ce que l’OIBT articule ses futurs travaux autour de quatre grands axes: Chaînes d’approvisionnement légales et durables; Restauration des paysages forestiers et gestion durable des forêts productives; Conservation de la biodiversité; et Questions émergentes.

Les discours liminaires de ce séminaire furent prononcés par M. Nyi Nyi Kyaw, Directeur général du Département des forêts du Myanmar et ancien chef du projet financé par l’OIBT Conservation in situ et ex-situ du teck (Tectona grandis) en appui à la gestion durable des forêts, et Mme Malgorzata Buszko-Briggs, Coordinatrice du Programme  à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Photo: FFPRI
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