Pattaya, Thaïlande, 16 novembre 2023: Les donateurs se sont engagés en 2023 à hauteur d’environ 6,16 millions $EU en appui aux travaux de l'Organisation, sur la base des annonces effectuées aujourd'hui lors de la 59e session du Conseil international des bois tropicaux et des contributions opérées dans l’intervalle intersessions.

Sur ce montant total, le Japon a contribué à hauteur de 2,01 millions $EU, la Chine, R.A.S. de Macao 1,53 million $EU, l'Allemagne 1,41 million $EU, la République de Corée 579 000 $EU, les États-Unis d'Amérique 551 000 $EU et la Finlande 5 000 $EU; les organisations du secteur privé Soka Gakkai (75 000 $EU) et Kisso-an (2 600 $EU) ont également apporté des contributions.[1]

Ces fonds serviront, entre autres, à améliorer le niveau de vie des communautés du territoire collectif de Bajo Calima, en Colombie, en mettant l'accent sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes [PD 916/21 Rev.2]; à conserver le bois de vène africain (Pterocarpus erinaceus) dans les forêts classées de La Palée et de Boundiali situées dans la région de Bagoué au nord de la Côte d'Ivoire [PD 808/16 Rev.4 (F) Phase I]; à améliorer et à diversifier la consommation intérieure de bois et produits ligneux de source durable en Malaisie et à promouvoir les marchés locaux [PD 935/23 (I)]; à renforcer et à consolider le processus national de lutte contre l’exploitation forestière illicite et le commerce associé au Cameroun [CN-21009]; et à favoriser des régimes communautaires de restauration et de gestion des mangroves dégradées touchées par les cyclones dans le delta de la Rewa, à Fidji [PP-A/59-351].

Des fonds ont également été annoncés en faveur des deuxièmes phases de la Plateforme de l'Indice mondial du bois [PP-A/53-323I]; d’un projet visant à développer des systèmes de traçabilité du bois basés sur une chaîne de blocs [PP-A/53-323J]; et d’un projet visant à promouvoir la production de teck de haute qualité et autres essences précieuses dans les plantations de petits exploitants et de communautés au Cambodge, en Inde, en Indonésie, au Myanmar, en Thaïlande, au Togo et au Viet Nam [PP-A/54-331A]. La troisième phase d'un projet exécuté au Togo visant à soutenir des groupements de femmes [PP-A/56-341B] a été financée, ainsi que diverses autres activités du Programme de travail biennal de l’OIBT, telles que les travaux visant à renforcer la coopération entre l'OIBT et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

D'autres projets et activités ont reçu un financement partiel et débuteront si le solde du financement est mis à disposition.[2]

Ce jour également, le Conseil a abordé les points de l’ordre du jour relatifs à la mise en œuvre de la nouvelle architecture de financement de l’OIBT et au rapport de la Commission de vérification des pouvoirs. Le Secrétariat a informé le Conseil que le quorum avait été obtenu. Le Comité des finances et de l'administration s'est réuni dans la matinée.

L'après-midi de ce quatrième jour, les délégués ont participé à des excursions qui leur ont permis de visiter le port de Laem Chabang, l'un des ports maritimes les plus fréquentés au monde; des plantations de bois d'agar et de teck; et une usine de fabrication de palettes.

Le Conseil international des bois tropicaux se réunit au moins une fois par an pour discuter d'un vaste ordre du jour visant à promouvoir la gestion durable des forêts tropicales et le commerce des bois tropicaux produits de manière durable.

On pourra également consulter la couverture quotidienne de la session par les services de reportage de l’IISD sur: https://enb.iisd.org/ittc59-international-tropical-timber-council

[1] Les chiffres ont été arrondis. Certains des financements indiqués ici avaient été annoncés avant la session du Conseil.

[2] La liste complète des activités ayant reçu des contributions volontaires figure dans la décision 1 de la session (qui sera mise en ligne sur le site web de l'OIBT d'ici la fin de novembre).