Un atelier renforce l’application de la CITES aux espèces arborescentes inscrites

Le 21 février 2017

Du personnel de terrain mène un inventaire des espèces Dalbergia au Guatemala dans le cadre du Programme OIBT–CITES. Photo: R. Martínez/FNPV

Organisé du 7 au 9 février dernier par l’OIBT, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et l’organisation non gouvernementale guatémaltèque Fondation Nature pour la Vie (FNPV), l’Atelier international sur les espèces arborescentes de la CITES a donné lieu à des préconisations destinées à renforcer l’application de la réglementation de la CITES aux espèces arborescentes qui y sont inscrites afin d’assurer que leur commerce soit opéré dans le respect de la légalité, de la durabilité et de la traçabilité.
 
Ont assisté à cet Atelier qui se tenait à La Antigua au Guatemala 28 délégués de quinze Parties à la CITES. On y a exploré les résolutions et décisions relevant de la CITES ainsi que les arbres nouvellement inscrits et autres amendements aux Annexes à la CITES adoptés lors de la 17e réunion de la Conférence des Parties à la CITES (CdP-17), qui s’est déroulée en Afrique du Sud en septembre-octobre 2016.
 
Au cours de l’Atelier, on a notamment encouragé une meilleure coordination entre les Parties partageant des problématiques communes et formulé des recommandations qui alimenteront les travaux devant être menés sur les espèces arborescentes inscrites à la CITES dans l’intervalle intersessions entre la CdP-17 et la CdP-18 (prévue se tenir à Sri Lanka en 2019).
 
Les discussions ont été axées sur la CITES et les espèces arborescentes inscrites; les avis de commerce non préjudiciable (la pérennisation de la récolte); les conséquences découlant de l’inscription d’une espèce à la CITES; les ressources disponibles pour la coopération internationale; les travaux conjoints entre le Secrétariat de la CITES et l’OIBT; et les tendances du marché des produits dérivés du bois.
 
Les principaux taxons évoqués durant l’Atelier ont été Adansonia, Aquilaria, Bulnesia, Dalbergia, Guibourtia, Gyrinops et Pterocarpus. Concernant les travaux ultérieurs, les domaines prioritaires cruciaux incluent l’identification des bois; la révision des annotations en vigueur qui accompagnent l’inscription d’une espèce arborescente; les Parties appuyant le développement et le renforcement de dispositifs de traçabilité; et la révision des résolutions de la CITES visant à renforcer le travail d’orientation lié à l’application de la CITES aux espèces arborescentes inscrites.
 
La FNPV, avec le concours de l’OIBT, s’est chargée d’organiser l’Atelier. Le Secrétariat de la CITES les a secondés, avec la généreuse aide financière de l’Union européenne accordée par l’intermédiaire de la Commission européenne.  
 
Un rapport complet ainsi que les préconisations issues de l’Atelier seront mis en ligne sur la page web du Programme OIBT-CITES à: www.itto.int/cites_programme