Le nouvel AIBT dominera les debats de la session

la poursuite des négociations d'un accord appelé à succéder à l'actuel Accord international des bois tropicaux semble devoir être un thème de préoccupation central chez les délégués durant la 39ème session du Conseil international des bois tropicaux qui a débuté aujourd'hui.

La quatrième partie de la Conférence des Nations Unies pour la négociation d'un accord devant succéder à l'Accord international de 1994 sur les bois tropicaux doit avoir lieu à Genève (Suisse) en janvier prochain. La question doit être abordée dans le cadre de plusieurs réunions informelles qui doivent se tenir cette semaine durant la session du Conseil.

Le Président de la Conférence de l'ONU pour la négociation d'un accord devant succéder à l'AIBT, l'ambassadeur du Brésil M. Carlos Antonio da Rocha Paranhos, a produit une allocution lors de la séance d'ouverture du Conseil en mettant en exergue les questions sur lesquelles la Conférence n'était, pour l'heure, parvenue à aucun accord. Il s'agit notamment du texte du préambule, de l'intitulé de l'accord, de la structure de répartition des voix, et, aspect déterminant, des modalités de financement.

"Le financement est bien au cœur de la négociation, alors que des divergences persistent sur les modalités de financement de l'accord successeur", a déclaré l'ambassadeur Paranhos.

"Un accord est en vue sur la structure élémentaire des comptes financiers, notamment sur l'idée de devoir passer d'un mode de financement volontaire des travaux de politique à un mode de financement par quotes-parts. Toutefois, un long chemin reste à parcourir pour s'entendre sur le contenu à donner à cette idée, notamment lorsque nous essayons de définir ce qu'il faut mettre dans "travaux de politique essentiels" ou ce à quoi doit s'appliquer le Compte du programme de travail, et de même lorsque nous débattons du partage du fardeau financier."

Prenant également la parole lors de la séance d'ouverture, le président du Conseil M. Attah Alhassan a appelé les délégués à faire preuve de bonne foi durant les négociations.
"Dans le cadre de nos consultations informelles, il est important que nous mesurions à quel point nous sommes dépendants les uns des autres et que nous gardions à l'esprit que nous avons un objectif commun [...] et que nous ne pourrons réussir que si nous travaillons ensemble" a-t-il déclaré.

Un autre orateur, le ministre malaisien des Plantations et Produits de base Datuk Peter Chin Fah Kui, s'exprimant lors de la séance d'ouverture, a réaffirmé que la Malaisie était "entièrement dévouée" à l'OIBT, laquelle est selon lui "bien plus qu'une simple organisation de produits de base". Il a évoqué un certain nombre de mesures que les délégués pourront examiner dans leurs débats relatifs à la négociation d'un accord successeur de l'AIBT.

Sur d'autres questions, le Directeur exécutif de l'OIBT M. Manoel Sobral Filho a présenté un programme de travail biennal qui doit guider les travaux de politique de l'Organisation au cours des deux prochaines années. Il a déclaré que la plupart des travaux de politique pourraient être regroupés en quatre rubriques: l'audit forestier, la certification et le respect des législations; la diffusion des directives OIBT relatives à la gestion forestière durable et les formations y afférentes; le développement des marchés et de l'industrie forestière; et l'information et la communication. Les activités spécifiques relevant de ces différentes rubriques seront débattues par les quatre comités du Conseil au cours de cette semaine.

Pour plus d'informations sur la session du Conseil aller à www.itto.or.jp.